Le coeur plein de fiel
ta muse t'a déserté,
fuyant tant de haine
La chaise du poète est vide
Sèchent la plume et l'encrier
Qu'attendais-tu homme fier ?
Femme libre te libère.
©Jeanne Fadosi, vendredi 27 juin 2014
Impertinence empruntée au tanka (avec quelques libertés) sur les états d'âme d'Alfred de Musset dont George Sand ne supportait plus les caprices, les exigences et le machisme (un comportement séculaire si le mot n'existait pas encore) .
La séparation est définitive en mars 1835.
Salutaire, Musset y puise l'inspiration de quatre longs poèmes parmi ses plus renommés : d'abord La nuit de mai, puis La nuit de décembre, puis La nuit d'août et enfin, La nuit d'octobre.
Une rupture qui pendait au nez, comme on dit… merci Jeanne, bises
RépondreSupprimerUne réédition qui cadre si bien avec le thème de cette quinzaine, Jeanne !
RépondreSupprimerBon jeudi,
Bises♥
C'est un très bon choix qui va avec le thème du lundi . Tu as bien fait de rééditer ton tanka. Gélule excellente biographie de Maurois sur George Sand. Musset et Chopin furent les grands amours de sa vie. Bisous
RépondreSupprimerUne très belle participation Jeanne, bravo !
RépondreSupprimerBises et bon jeudi
ah ça le poète n'était pas si aimable que ses écrits... un affreux machiste que Musset et j'ai préférée l'apprendre après avoir aimé les poèmes !
RépondreSupprimerUn tanka fort réussi Jeanne. Musset écrit "La femme qui veut réellement refuser se contente de dire non ; celle qui s'explique peut être convaincue.
RépondreSupprimerIl n'y a que deux sortes de femmes. C'est une folie d'épouser les unes, c'est un crime d'épouser les autres." On comprend aisément que George Sand n'ait pas supporté .
Bonne journée Bises
Eh oui... tout n'était pas rose dans leur vie.
RépondreSupprimerBravo en tout cas.
Bises et douce journée.
Ah tout comme Josette ! J'allais dire la même chose ! J'ai lu également leur histoire d'amour mouvementée sur le tard, et n'en suis pas mécontente, tant j'ai été déçue ! Et pourtant, il a bercé toute ma scolarité ....
RépondreSupprimerMerci Jeanne, j'aime bcp !
Bises
cela fait réfléchir ; à cette époque, les hommes étaient libres et leurs compagnes un peu servantes. Bises
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