Chronique vespérale.
Le linge est lavé
Le soleil encourageant
Le vent polisson
Le faire sécher sur le fil
comme pour prolonger l'été ...
Un gros nuage vient d'éteindre la lumière. J'implore le ciel de retenir la pluie. Le vent m'a-t-il écouté ? Le soleil fait de nouveau fête. J'aime sa caresse tiède sur ma vieille carcasse. Jusqu'aux prochains nuages. A nouveau un plafond bas. Teinté d'un gris monotone. Le vent frais joue les balançoires. Sur le fil les vêtements dansent.
Ô ciel ! Retiens encore une heure, juste une heure, les larmes de pluie qui s'évaporent de leurs fibres parfumées d'herbes et de liberté.
Instants au présent
Rémanences d'étés d'antan.
Temps de l'insouciance.
Goûter l'instant...
Impossible pourtant d'oublier que là-bas, loin vers l'ouest, un ouragan se déchaîne.
Difficile, dans le silence des jours, de réaliser que là-bas, loin vers l'est, les pluies de la mousson noient tout sur leur passage.
©Jeanne Fadosi, mercredi 6 septembre 2017
à découvrir avec les autres brins sur la page 84 de L'Herbier
Il m'arrive en Vendée de faire sécher le linge dehors. Il fait plus doux qu'à Cergy et il y a le vent. Bon week-end et à lundi.
RépondreSupprimerAh le linge sur le fil, de nos jours au séchoir électrique, bien en hiver, mais en été zou dehors ! Eh oui Jeanne, il y a vent et vent !!!! Pauvres d'eux, bien trop fort pour faire du bien !!! Merci, bises
RépondreSupprimerAvec ce qu'il tombe depuis que je suis rentrée en Ille & Vilaine, le linge sale attendra que le temps s'améliore Jeanne.
RépondreSupprimerBise et bon vendredi
"Instants au présent
RépondreSupprimerRémanences d'étés d'antan.
Temps de l'insouciance."
Ce sont ces mots qui me parlent le plus, dans cette poésie : Réminiscences d'un passé heureux, ou espoirs de bonheurs à venir ?
très beau Jeanne j'ai vu sur l'Herbier avant de venir ici !
RépondreSupprimerFureur et douceur, le vent a ses caprices non sans conséquence. Les larmes sont amers...
RépondreSupprimerChouette un Haïbun !
RépondreSupprimerMerci Jeanne
Le linge qui sèche dehors sent tellement bon.
RépondreSupprimerDire que, parfois, nous trouvons que le vent est fort, trop fort même. Que dire de ce que peuvent ressentir les gens "de là-bas".
La mousson a toujours existée mais ... tout ne devient-il pas trop ?
Bon week-end Jeanne
Difficile d'oublier... mais ta page est si belle !
RépondreSupprimerMerci, Jeanne.
Passe une douce journée...