Un soleil blafard
capturé par une flèche
Dans la rumeur incessante
d'une ville qui se dilate.
Aliénant l'espace
dans toutes les dimensions,
à l'assaut du ciel.
En bas, des humains captifs
de leurs vaines illusions
Hors de leur portée
nécessaire source de vie
Il est libre, l'astre.
Le soleil blafard et triste
leur dit d'autres agonies.
©Jeanne Fadosi, vendredi 21 janvier 2022
à découvrir bientôt
avec les autres brins sur la page 190 de l'Herbier
Illustration sonore :Grégoire - Soleil (Clip Officiel) - YouTube
et si vous avez encore un peu de temps un vieux tube que je viens de réécouter :
et dont le titre m'avait suggéré le dernier vers du dernier haïku
On ne peut décrocher la lune, qu'en photos et mots ,-) bon lundi Jeanne, bises
RépondreSupprimerBonjour Jeanne,
RépondreSupprimerEffectivement, en découvrant ton dernier haïku, j'ai entendu dans ma tête: "Il est liiiibre Max" :)
Contraste entre la vie grouillante des humains en bas, et tout l'espace de l'astre au-dessus.
La flèche tente de le saisir... Vaine tentative " il est libre l'astre"
Bonjour Jeanne,
RépondreSupprimerBelle interprétation de cette image.
Les villes prennent de l'embonpoint, mais finalement, capturer le soleil restera une illusion d'optique. S'il est blafard, ce n'est pas qu'il est en mauvaise santé ou triste, c'est que le ciel des hommes est pollué et empêche parfois de le voir dans toute sa splendeur...
Bise, en espérant que tes problèmes de connexion se résorberont ou n'ont pas eu lieu.
Fabrice
Les astres sont heureusement hors de portée
RépondreSupprimerquoique !!!!
Bien au-dessus des chimères des hommes
ils ont la beauté étincelante
de leur force vitale
Sans eux nous ne sommes rien
serions-nous assez présomptueux de croire
qu'ils pourraient avoir besoin de nous ???
Tristement beau comme la photo. Belle journée.
RépondreSupprimerDes tankas bien ressentis au regard de cette photo, bravo Jeanne.
RépondreSupprimerBises et bon mardi - Zaza
Une belle gravité dans ton poème, la lune ne se prend plus au sommet des arbres mais dans les flèches de la ville tentaculaire. La lune fait encore rêver de nature.
RépondreSupprimerC'est vrai il est libre l'astre et tu le dis avec talent Jeanne !
RépondreSupprimerBises