Les Cabardouche prennent la barre de la coquille des CROQUEURS DE MOTS pour cette quinzaine avec le défi n°247 et vous proposent le sujet suivant pour le lundi 8 mars :
Voici un portrait à partir duquel vous raconterez une anecdote, vous devez impérativement utiliser les verbes suivants : barguigner ; renauder ; vermiller ; écuisser ; musser
"Papy tricote" peinture de François. |
D'après un tableau de Nikólaos Gýzis |
Quelle histoire ! Papy en était à musser le fruit de ses activités à son entourage. Il partait seul dans son bois de chênes avec son chien qu'il avait dressé comme naguère les cochons de la métairie à vermiller délicatement et Pluto ne se trompait jamais. Il vendait à prix d'or sa récolte aux aubergistes du coin qui n'avaient pas le temps d'aller eux-mêmes à cette cueillette. Inutile de vous dire que les voisins auraient bien aimé découvrir son secret qu'il n'avait nulle envie de partager. Ne sachant pas où mettre ses économies informelles, il avait pris goût, avec des pelotes de laine retrouvées, de se remettre au tricot. Dans ses jeunes années de mari et père, alors que la jeune femme était clouée au lit par un rhumatisme articulaire aigu, il s'y était mis pour l'aider à confectionner la layette. La vie avait bien changé et les femmes ne tricotaient plus guère. Alors pensez donc, des hommes ! Il avait longuement barguigné, toujours tenté de sortir son tricot devant la télé du soir; Mais les copains squattaient le canapé devant le match de foot. Alors il se contentait de renauder en son for intérieur tout en les plaisantant devant leur maladresse à enter leurs vieux pommiers aux troncs écuissés pour leur donner une nouvelle jeunesse. Papy y excellait et là au moins il n'avait pas à s'en cacher. Remarquez, il aurait été fort chahuté sur le contenu futur de son bas de laine … Alors il prenait prétexte des pleurs du petit dernier de sa fille pour aller le consoler dans la chambre d'amis et, bien calé dans le fauteuil le bébé se rendormait dans son coude au rythme du cliquetis et du mouvement des aiguilles.
Une belle histoire .le papy tendresse doit se cacher pour ne pas se faire moquer. dur d'être un tendre encore de nos jours. Bise
RépondreSupprimerUne tres belle histoire que t'a inspirée ce tableau . Ah oui pas évident de sortir le tricot devant les copains . Un adepte du tricot qui trouve quand même le moyen de ne pas abonner le tricot, c'est bien .
RépondreSupprimerBonne journée
Bises
J'ai beaucoup aimé. Beaucoup d'hommes depuis qu'ils sont petits sont habitués à cacher leurs sentiments à cause de leur éducation. Les mères consolent leur petite fille qui pleure et disent à leur fils ne pleure pas mon fils tu es un homme. C'est en train de changer néanmoins heureusement. Bisous
RépondreSupprimerJ'en connais des papys qui tricotent, et ce n'est pas toujours facile à assumer ! Une très belle histoire Jeanne
RépondreSupprimerBises
Excellent !
RépondreSupprimerLes copains ont oublié les marins qui tricotaient sur leur bateau de pêche pour passer le temps...
Merci pour cette belle histoire.
Bises et douce journée.
Superbe histoire, Jeanne, inspirée de ce tableau ! Mille bravos ! J'♥ beaucoup ! Bon mardi tout entier,
RépondreSupprimerBises♥
j'aime ce papy tricoteur
RépondreSupprimerNota impossible de te laisser un message sur le prenom du mercredi Agapanthe
texte que j'ai apprécié
H quelle jolie histoire. Ce tableau a été très inspirant. Bises
RépondreSupprimerLe tricot et la broderie étaient souvent pratiqués par les marins...
RépondreSupprimerce tableau a été bien inspirant pour les croqueurs de mots
bisous Jeanne
Un papy, à part, qui semble vraiment avoir existé. Bises
RépondreSupprimerUn papy extraordinaire et qui semble avoir vraiment existé. Bisous Jeanne
RépondreSupprimerComme on comprend ce pépé ! Il a hâte de se réfugier dans un abri tranquille pour assouvir son penchant pour le tricot. Il ne peut avouer qu'il se fabrique un d'un bas de laine - coffre fort- pour ses économies... Souhaitons qu'un jour il ose s'installer au milieu de ses copains sur le canapé, le tricot en mains, pour victorieusement piétiner les à priori(s). Les Cabardouche vous remercient, Jeanne, pour votre agréable participation au défi.
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