Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune de 145 en 2010 à 94 ou 103 ou 134 selon les sources en 2023

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

vendredi 24 janvier 2025

Pour l'image 42 de An'Maï : Fascinations

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

ma participation Sur l'image 42 proposée le 16 janvier par An' Maï pour ses défis Une image des mots  


L'appel du grand large
et "La mer qu'on voit danser"*
au chant des sirènes
©Jeanne Fadosi, vendredi 24 janvier 2025

En admiration devant cette belle image et aux multiples clins d'œil, happée par d'autres occupations, mes neurones paressaient. C'est au milieu de la nuit que m'est apparue l'évidence de la relier à un poème de Sully Prudhomme, Le long du quai, qu'en 2019 j'étais encore capable de retranscrire par cœur surtout grâce sa mise en musique par Gabriel Fauré,  car j'en chantais à tue-tête la chanson (popularisée à l'époque par Yves Montand**) dans le jardin de mon enfance. Je me suis rendormie sereine et c'est devant mon bol de thé du matin qu'ont jailli les deux premières lignes de ce haïku. Il m'a été plus difficile de trouver les mots et le rythme pour dire en cinq notes.

Fadosi continue: Le long des quais, de Sully Prudhomme, réédition du 24 janvier 2019, après de multiples mises en ligne souvent commentées : 7 septembre 2017 Clic---> ;  25 septembre 2014 Clic---> ; 24 juin 2010 Clic--->


Tout est dit dans ce poème bien mieux que je ne pourrais faire, la mer immense, la houle douce, le chant des berceuses au-dessus des berceaux, les chimères de l'inconnu ...
Tout est dit ou presque quand on va jusqu'à interdire la musique et museler la voix des femmes ...

J'aurais pu aussi bien citer Fadosi continue: Le voyage, de Charles Baudelaire, I , dont je ne saurais pas dire de tête un seul vers, mais qui touche du doigt sans en trouver le mot et l'écrivant, la sérénité paradoxale que dégage l'image 42

« Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, cœurs légers, semblables aux ballons,
[...]
Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, (...),
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom ! »
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1861, Le voyage I

ou beaucoup plus joyeux et insouciant Fadosi continue: Matin sur le port, de Albert Samain

« Et le vent épicé fait rêver d'aventures
Dans la clarté limpide et fine du matin. »
Albert Samain, Le chariot d'or, 1901


En recherchant sur mon blog les billets où je l'avais déjà mis en ligne  j'y ai trouvé aussi



* Emprunt à la célèbre chanson de Charles Trenet : Charles Trenet "La Mer" | Archive INA
** dont la maison de disques ou les ayant-droits s'approprient induement les "paroles" (vu Paroles Les Berceaux par Yves Montand - Paroles.net (lyrics))

2 commentaires:

  1. Mais oui Jeanne, tes mots vont comme un habit sur mesure à cette image 42.... bises JB

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  2. Coucou Jeanne.
    Voici une superbe illustration qui t'a inspiré un bel haïku...
    Les poèmes que tu cites peuvent également l'accompagner sans aucun problème.
    Bises et bon vendredi - Zaza

    RépondreSupprimer

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