Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015, 123 en 2016, encore 123 en 2017, 121 en 2018 ? 101 femmes depuis le 1e janvier 2019 en France (2 septembre 2019) , soit une femme tous les deux jours ! accélération ou meilleure visibilité ?

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

lundi 12 septembre 2022

Défi n°267 : Abécédaire par Temps de crise

Défi n°267 : Temps de crise, c'est le titre que notre capitaine Dômi donne au défi de reprise des CROQUEURS DE MOTS et pour le défi principal du lundi :
Défi du lundi 12 septembre : Temps de crise
Je vous demande de créer un texte en 26 phrases : Chaque phrase devra utiliser un maximum de mots commençant par les lettres de l’alphabet de A à Z

Exemple :  Dans l’affaire Agnès Marin, Anita avait un alibi
                  Elle buvait une bière dans un bar à Bruxelles avec Bernard un ami Belge etc …

Pour sûr, avec un tel challenge, il y a de quoi faire une crise de nerfs ... surtout vers la fin de l'alphabet !!! Dur dur et décousu. J'ai eu bien du mal, merci Dômi je crise !!!! 

Ah l'aimable aubaine avec autant d'abeilles autour des arbustes

Belle et Bonne les brebis bêlaient de bonheur à leur bourdonnement

Comme il avait fait chaud pendant la canicule !

Des dizaines d'espèces disparaissaient déjà dans une diminution drastique de la diversité.

C'était l'étonnement de voir écloses les églantines encore à la fin de l'été avec enfin l'eau du ciel.

Quelle fête aux feuilles fripées et à cette flore qui fleurissait  après le feu qui avait fait fuir ou périr la faune !

La garrigue avait grillé. et les garennes gris gisaient près de leurs gites

Les houx étaient hagards sous les hauts hêtres de  la hêtraie hirsute.

Il fallait imaginer les incendies inouïs inassouvis qui avaient dévoré tout sur les îles

Les jeunes juments jumelles réclamaient juste du répit. 

Même les kiwis et les kakis du jardin du voisin  étaient KO. 

Lorsque les liserons libèrent  les lobes de leurs feuilles autour du lilas, la liberté de ces lianes déplaisait au lilas.

Maintenant de la matinée monte déjà une moite brise

Des nuages noirs apporteront de nouvelles nasses de cette eau désirée mais  néfaste quand elle est trop nourrie

Ô l'onde se déversant telle une outre outrageusement pleine dans l'orage annoncé par  le ciel d'ocre !

La pluie et le vent vont plier les peupliers pleureurs et faire tomber les pommes des pommiers à leur pied dans la prairie à en pleurer !

Il y aura quarante-quatre ans dans quelques quinzaines ce 19 décembre 2018 quand les quais et les rames et les logements et les rues de la France entière furent plongés dans l'obscurité : qui se souvient de l'heure qui rendit concrète l'inscription dans le code de l'énergie du quota de la température moyenne à 19° dès juin 1978 ? *

Rien ne résisterait au ruissellement et aux roches qui rouleraient en débordant des ruisseaux et des rivières.

La savane et la steppe se substituaient déjà à l'herbe fraîche et savoureuse avec la sécheresse de la saison. 

Les troupeaux ne trouvaient plus guère de touffes à brouter sur les terres et de terribles inondations pourraient bientôt les noyer.

Un ultime éclair dans la banlieue de l'univers et ce fut le déluge, une fois de trop

Au feu puis à l'eau les virées en voiture sur des voies des vacances des uns, au feu puis à l'eau les vivres et le logement pour vivre la vie de toute une vie  pour d'autres ...

WWF, combien si loin de wapitis et des wallabys en détresse ?
Qui s'étaient inquiété du contenu des wagons en leur temps ?

les xylophages, les xylophones, toutes sortes de xénomachins auront bientôt le destin commun des xenicus lyalli**.

Les yeux humides d'émotion suivons au loin la yole*** de Noé voguant sur le lac du déluge fuyant la yourte inondée et évitant les monstrueux yachts*** des yper-riches ayant vendu jusqu'à leur h. 

Le zéphir enfin ! et le zézillement des zoziaux tels le bruant zizi et l'harmonieux zonotrichia** en écho au zentil zézaiement de Zaza et de Zoé. 

Après le fracas des éclairs zébrant le ciel au zénith, la zénitude pour un répit et éviter la crise de nerf ...


capture d'écran JT du 19 décembre 1978 sur la panne d'électricité géante, Républicain lorrain

7 commentaires:

  1. Un mot, bravo ! Cet été nous avons connu un vrai temps de crise, sans eau... bises jill

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un défi pas facile et je suis bavarde et décousue. J'ai beaucoup aimé ta participation bises

      Supprimer
  2. Bravo Jeanne pour cet abécédaire qui me remet en mémoire cette panne d'électricité géante que j'avais totalement oubliée et qui dresse un état des lieux bien fragile de notre terre brinqueballée entre le feu et l'eau.
    Bonne semaine
    Bises
    Jazzy

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Jazzy ! je m'en souviens de cette panne géante et même de la façon étrange car la lumière ne s'est pas éteinte d'un coup mais a baissé progressivement en deux ou trois secondes. Les 19°, les autorités en parlent comme d'une nouveauté : en réalité cette obligation est inscrite dans la loi depuis 78 et a même été précisée en 2015 !!! bises

      Supprimer
  3. Bonjour Jeanne, bravo à toi, c'est super !!! Bon après-midi de ce mardi ! Bises♥

    RépondreSupprimer
  4. Tu as réussi à faire un texte poétique à partir d’un sujet aussi rébarbatif. Bravo !

    RépondreSupprimer
  5. c'était ardu cet abécédaire il nous a mis la tête à l'envers et tu t'en tire avec les honneur car tout ce tien du début à la fin bravo

    RépondreSupprimer

Les commentaires sont modérés. Merci de patienter, je ne les valide pas toujours à la minute ni même quelquefois à la journée.
Certains rencontrent des difficultés à renseigner leurs liens voire ne peuvent plus commenter du tout sur blogger (un problème irrésolu depuis des mois) : vous pouvez signer votre commentaire de votre nom ou pseudo, merci
Comments are moderated. Thank you for your patience, I don't valide them immediatly.
anonymous comments are never validated except if they are signed in the text.