Je n'ai même pas l'excuse d'un petit caillou dans ma chaussure pour justifier mon retard, juste de la fuite dans la mémoire ... sans doute est-il trop tard pour me raccrocher au nid des mots du vendredi 16 septembre 2022
Deux thèmes étaient proposés ; "Trahison et pardon, et "Ce petit caillou dans la chaussure", au choix ou à traiter séparément ou dans un seul texte.
Deux thèmes étaient proposés ; "Trahison et pardon, et "Ce petit caillou dans la chaussure", au choix ou à traiter séparément ou dans un seul texte.
Le nid des mots de abécé |
Je l'ai écrit au début de l'été en pensant à quelqu'un qui a tu jusqu'à la fin à tout le monde la maladie qui l'a fait mourir prématurément.
L'ultime trahisonil a fuiA chaque écueilà chaque grain de sablesans même un pas de côtéil a fuitoute sa vieBringuebalantson mal êtresans égardpour ce regardqui quémandait ses égardsIl a fuiA chaque obstacleil est partiA chaque échecil a couléun peu beaucoupde plus en plusD'abord Il y eutun caillou ;tout petitgrain de sablefreinant le rouageIl claudiquaitmais avançaitIl a négligéle soulierla poussière devenue caillouIl s'est obstinéle caillou devenu pierreil a renoncéEt il s'est tu.Le regard muetdésorientén'a rien perçuIl n'a rien ditde ce qui le rongeaitde ce qui le faisait chuter.Pudeur et oubli de soisolitude de l'égoïsme ?Celui qui resten'a pas à se torturerde ne pas pardonnercette ultime trahison.
©Jeanne Fadosi, début juillet 2022
Il n'est jamais trop tard pour emplir de tes mots notre nid... Ce matin, j'ai effacé ton lien je vais le remettre...
RépondreSupprimerTriste réalité que la maladie, il y a tant de façon de réagir en fonction de chaque personnalité, peut-on lui jeter la pierre ??? Quand les petits cailloux sont trop lourds à porter, je suis d'avis qu'effectivement il est bon de partager et d'accepter de se faire épauler. Merci pour ce texte qui ne peut laisser indifférent.
Impossible d'enregistrer mon UR...
ABC
Il y a des perturbations dans les blogs et sur blogger à droite les liens de ma liste de blogs est étrange aussi
SupprimerVouloir garder sa souffrance, c’est, il me semble souffrir d’avantage, car dire son mal, son mal être atténue le tourment.
RépondreSupprimeramitiés
Merci pour le lien de Jak, bonne semaine !
RépondreSupprimerDans la famille de mon mari on n'aimait pas parler des problèmes de santé, pourtant assez graves. Par pudeur, je pense. Et puis pour que la grande famille de mon mari ne se sente pas obligée de demander des nouvelles en cas de pépin de santé.
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