NB : mon défi de lundi complété d'une illustration qui donne le ton.
Jazzy à la manœuvre du défi n°250 des CROQUEURS DE MOTS, affolée de la disparition des couleurs, œuvre de l'infernal croquecolori, nous invite à retrouver en poésie au moins deux couleurs :
Pour le jeudi poésie du 29 avril le blanc.
Pour le jeudi poésie du 6 mai les couleurs ensemble ou une en particulier.
Vincent a posé son chevalet dans la nuit étoilée. Ses admirateurs, plus tard, pensèrent que son talent visionnaire s'exprimait dans des délires sous substances. Bien au contraire les paradis artificiels consumaient son génie et il lui fallait être à jeun, la tête essorée par le vent d'autan pour atteindre l'hypersensorialité,
L'acte de peindre était sa méditation, comme le prosateur la prose ou le bipède la marche réflexe. Méditer, c'était peindre. Devant son chevalet disparaissait le fardeau de la fuite. Lui qui, pasteur des âmes, s'était brûlé à l'impuissance à soulager les âmes et les corps des ouvriers flamands, broyés par le machinisme en essor.
La voûte étoilée avait dessiné pour les anciens La Grande Ourse et Cassiopée, tout un bestiaire merveilleux des dieux de l'Olympe, le compas et le sextant, la lyre et le peintre. Le ciel ne pouvait être vide et la Terre seule habitée. Son oeil exercé au-delà des apparences projetait sur la toile des mondes encore invisibles. Les savants de peuples antérieurs à Galilée avaient calculé un cosmos précis et bâti des temples ou des horloges au zénith.
Vincent Van Gogh, Route avec un cyprès et une étoile, 1890, huile sur toile, 92 x 73 cm, Musée Kröller-Müller, Otterlo |
orange moisie, image du Net |
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Bretagne vue de l'Espace, 1er mai 2021 photo de Thomas Pesquet depuis l'ISS |
et en petit clin d'œil à Zaza qui a rejoint son île lundi dernier je crois.
C'est vrai qu'il avait une façon bien à lui de peindre... reconnaissable, quant à la terre, unique, ou pas, va savoir, c'est une oeuvre d'art, une planète extraordinaire, dommage qu'on l'épuise... merci, jill
RépondreSupprimerUn coup de cœur pour le premier texte en prose mais très poétique bel hommage à Van Gogh. Méditer c'est peindre mais méditer c'est aussi écrire. Bravo aussi pour le poème en forme de cercle. Bisous
RépondreSupprimerCoucou Jeanne,
RépondreSupprimerJ’ai aimé ton texte intitulé « Le ciel de Vincent », c’est un superbe ressenti du talent de cet artiste peintre.
Quant au poème qui suit cet écrit, tu mets le doigt sur la déforestation qui contribue à la disparition de notre planète. Bien vu !
Merci pour le clin d’œil, je suis en effet dans mon île.
Le temps n’est pas terrible, tempête lundi le jour de mon arrivée, et depuis, temps très mitigé avec de bons grains.
Mais dans une maison, il y a toujours à faire…. Alors !
Bises et bon jeudi
deux belles rediffusions que j'ai eu plaisir à relire, bonne journée colorée !
RépondreSupprimerUn grand merci pour cette magnifique double participation, je les trouve superbes tous les deux ces poèmes. Cette façon de parler de Van Gogh me touche beaucoup tout comme cette planète bleue en calligramme. Merci aussi pour Jean Ferrat, quelle superbe chanson aussi
RépondreSupprimerUn grand merci pour le tout Jeanne.
Bonne journée
Bises
Bonjour Jeanne,
RépondreSupprimerD'excellentes rediffusions ! J'♥ beaucoup ton 1er texte ! L'autre : La terre est arbre : super et quelle jolie présentation ! Bonne poursuite de ce jeudi ! Bises♥
je me souviens de Vincent sur l'herbier mais j'avoue avoir oublié le second
RépondreSupprimertrès belle idée de les avoir recopié ici Jeanne un grand plaisir à te lire.