Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune

145 en 2010 ; 122 en 2011 ; 148 en 2012 ; 121 en 2013 ; 118 en 2014 ; 122 en 2015, 123 en 2016, encore 123 en 2017, 121 en 2018 ? 101 femmes depuis le 1e janvier 2019 en France (2 septembre 2019) , soit une femme tous les deux jours ! accélération ou meilleure visibilité ?

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

lundi 2 juillet 2018

Toujours sourire ...

Voilà un bon moment que je mets mon blog entre parenthèses. Lassitude, mal aux yeux devant l'ordi. D'autres occupations  avec des gens d'os et de chair ...
Cet après-midi, je suis allée voir le dernier article de Quichottine "Je t'écris".
Une ré-édition en réponse au "Ne pas faire semblant" de Bonheur du Jour


Je relis avec agacement mon commentaire à Quichottine car ma pensée a bégayé avec le clavier au démarrage et la deuxième et troisième phrases ne sont pas correctes. Je sais que vous allez (par politesse) faire semblant d'avoir compris et que certains, en aparté, vont fustiger mon mauvais français ... Sourires ... en toute sincérité et sans faux semblant ?

 (en italique, les mots qui manquent là-bas)
Emue aux larmes comme Martine. Je ne connaissais pas encore ton refuge alors ou bien j’étais sans Internet en vacances car je n’ai pas le souvenir de cette lettre. Un jour tu as laissé un commentaire sur mon blog ou en réponse à l’un des miens tu as écrit qu’un jour peut-être tu sortirais du silence.Ta parole est précieuse, Quichottine, parce qu’en parlant pudiquement de toi et en creux d’Emmanuelle, tu parles au nom de toutes celles et ceux qui ne peuvent pas s’exprimer. Tu parles aussi pour témoigner auprès de ceux qui ne savent pas. tu n’allais dans son lieu qu’une fois par an mais vous la receviez le week-end et c’était déjà beaucoup.« Faire semblant », dans bien des circonstances, c’est une politesse du coeur, pour ne pas faire de la peine inutilement.Je ne suis pas encore allée suivre le lien de Bonheur du jour qui a initié ton articleBien amicalement
Chez Bonheur du Jour, je commente sa question du lundi ainsi :
Question intéressante et ... fort difficile. Il y a tant de raisons différentes de faire semblant qui dépassent bien celle de se faire bien voir ou d'arrondir les angles.Je propose ce petit test : répondez sincèrement et vraiment à la question banale comment allez-vous? un jour où vous vous sentez patraque au lieu de votre habituel "ça va, ça va ..." (attention à bien choisir la personne de ce test pour qu'il ne prête pas à conséquence) et testez la réaction.Ne pas faire semblant me fait penser à un film de la fin des années 90 "Menteur menteur" ou la fait d'être dans l'impossibilité de mentir entraînait catastrophe sur catastrophe.Je pense aussi à l'opérette "Le pays du sourire" qu'aimaient tant mes parents, souriants et aimant la vie malgré la mort à 10 mois d'un frère que je n'ai donc pas connu autrement que par son portrait sur le buffetEt Simone Veil, une bien belle personne à qui on a rendu un hommage bien mérité, avec un caractère bien trempé et des opinions qu'elle a défendues avec vaillance, est une femme bien élevée dont l'on ne connait que l'aspect policé et lisse de ses apparitions en public.belle soirée
Le temps du blog ne me permettra pas de creuser le sujet, on pourrait en faire un livre, ou une thèse et ce serait un sujet de philo qui embarrasserait plus d'un candidat.

Et puisque je me suis hasardée malicieusement à deux petites provocations (avec le sourire), j'ai juste envie de partager avec vous les paroles de toujours sourire, l'un d'un airs de l'opérette

de Ludwig HERZER et Fritz LÖHNER

d'après Victor LÉON

Musique de Franz LEHAR

Adaptation française de André MAUPREY et Jean MARIETTI




Enfin je respire cet air parfumé 
De sa présence embaumée
C'est là qu'elle vit, je vais la voir 
Et j'aime, hélas, sans espoir. 

Ne bats pas si fort ô mon coeur soucieux 
Sois comme moi silencieux. 
Elle ne devra jamais rien savoir 
De mes chagrins, de mes espoirs 
Nous autres, Chinois, nous ne disons rien 
Et quand nous souffrons, nous le cachons bien. 

Toujours sourire 
Le coeur douloureux 
Et sembler rire 
Du sort malheureux. 
C'est notre loi : toujours sourire. 

Notre regard discret 
Garde son secret 

Je ne dirai pas tout l'amour qui m'étreint 
Ni certains songes trop beaux. 
Je ne suis pour elle qu'un pauvre pantin 
Un flirt étrange et nouveau. 

Elle a pris mon âme et je me suis grisé 
Du philtre de son charme ardent 
J'ai rêvé souvent d'un troublant baiser 
Que je désire éperdument 
Ce n'est qu'un beau rêve d'amour simplement 
Seule ma douleur 
Demeure en mon coeur. 

Toujours sourire 
Le coeur douloureux 
Et sembler rire 
Du sort malheureux 
Toujours sourire et ne rien dire

Notre regard discret 
Garde son secret 

Toujours sourire 
Le soir, le matin 
Toujours souffrir 
Et ne rien dire 
En narguant le chagrin 
C'est notre destin

5 commentaires:

  1. Ce que vit Quichottine, je ne le souhaite à personne et "ne pas faire semblant" (vaste sujet) je ne sais pas si dans un cas pareil, il est possible de le faire. J'avoue être désarmée devant une telle souffrance de mère et j'admire sa façon de parler d'Emmanuelle.
    Bises et bon mardi Jeanne

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  2. Bonheur du jour n'a pas encore répondu à ton commentaire, mais elle le fait généralement, donc j'attends sa réponse.
    Je n'ai pas encore répondu non plus au tien.
    Il y a parfois des mots qui manquent, mais il est facile de compléter en lisant, ce n'est pas grave car je sais que ça peut être dû aussi au moyen que l'on utilise pour écrire.

    Rares étaient ceux qui avaient connaissance de mon Refuge. Lorsque j'ai pris la décision de quitter OB, je n'ai pas voulu que ces billets soient tout de suite accessibles à tous. Certains resteront sans doute dans les articles mis "à relire", parmi ceux qui ne s'affichent pas lorsqu'on voyage sur mes pages.
    Tu vois, il y avait la Bibliothèque, pour tous, sans trop de choses personnelles. Le jardin était un peu plus secret. Je n'avais pas mis son adresse dans mes liens lorsque je l'ai créé, et j'y ai invité peu d'amis. Le Refuge était encore plus discret, je m'y étais présentée comme étant "Nemo".

    Tu m'as fait sourire... une thèse sur le sujet serait passionnante.
    Mais je ne l'écrirai pas. :)

    Merci pour la découverte du Pays du sourire... je ne connaissais pas cette opérette. Le texte partagé me parle énormément.

    Merci pour tout.

    Passe une douce journée Jeanne. Je t'embrasse.

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  3. une réponse pleine d'émotion- l'amour d'une maman----
    pas de soucis les coms même s'il manque un mot--- nous ne sommes plus toutes jeunes sur la blogo-
    gros bisous-

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  4. J'ai été tellement émue en lisant Quichottine hier que je n'ai rien dire de plus comme toi et c'est si vrai ce que tu dis. Bisous

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  5. Quichottine sait dire avec pudeur la douleur d'une maman devant cette impuissance de ne rien pouvoir faire lorsqu'on a un enfant handicapé.
    Tes commentaires posent des questions; Bien sûr ce sujet est très vaste .
    Je crois qu'un jour ou l'autre ,on fait semblant ...
    Bonne journée

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