Le 7 juin 1976, j'étais clouée au lit** dans le noir, incapable d'accompagner à l'hôpital maman et mes frères et sœurs pour un dernier adieu à notre père.
cueillette du tilleul avant séchage |
Un père, un phare, un modèle
Un homme assagi
Mon père
C'était le 7 juin 1976. Il est parti entouré des siens, sans moi.
Dans quelques jours, on commencerait à parler de canicule
confection d'une flèche pour un de ses petits enfants |
"Aujourd'hui, nul motif de le sortir ce jour plutôt qu'un autre. En faudrait-il un ?"
Aujourd'hui c'est la fête des pères* et si je pense à lui, ce jour est toujours l'occasion d'y penser encore plus, avec l'émotion apaisée de tant d'années depuis.
Comme il a manqué à mes enfants, mon père !
** Endométriose Evidemment à l'époque, ceci n'avait pas de nom. Est-ce parce que ma mère et certaines de mes soeurs en souffraient et peut-être sa sœur ? Contrairement aux croyances de l'époque et au mépris de l'opinion sur cette infirmité largement répandue des femmes, mon père et ma mère avaient toujours pris au sérieux ces crises et me choyaient avec douceur, désolés de leur impuissance.
Un père manque toujours quand il est parti Jeanne, tout comme une mère !
RépondreSupprimerEn discutant avec ma frangine que j'ai assez souvent au fil, elle me disait que j'avais hérité d'une grande part de son caractère, de sa verve, et de son don de raconter des histoire, alors qu'elle se reconnaissait beaucoup plus dans notre mère ! Je crois bien qu'il y a une part de vérité dans ses propos.
Bises et bon début de semaine
Je crois fermement que nos papas nous soutiennent encore au-delà du temps et de l'espace...
RépondreSupprimerJ'ai actuellement six ans de plus que l'âge mon père à sa mort. Cela m'angoisse, parfois, il paraît que c'est courant et "normal" ...
RépondreSupprimerCe sont des mots qui me touchent particulièrement, comme ces chansons que j'écoute toujours avec une énorme émotion.
RépondreSupprimerMerci pour ce partage, Jeanne.
L'apaisement arrive toujours, avec plus ou moins de temps.
Je t'embrasse fort. Passe une douce journée.
Rien ne s'efface et ne s'oublie, tu as parfaitement raison Jeanne . Mes enfants ont eu la chance d'avoir le grand - père longtemps et je comprends qu'il ait manqué aux tiens comme tu le dis si bien c'est un phare , un modèle qui façonne toute notre vie .
RépondreSupprimerMerci pour avoir partagé ce billet où l' émotion même apaisée est bien palpable
Bisous
Nous, nous étions seulement deux enfants à la maison, Jeanne. Au décès de mon père, j'avais 28 ans et à celui de ma mère, j'avais 38 ans. Mon frère est aussi parti il y a deux ans. Je reste toute seule. Je suis plus âgée que mes parents lors de leur décès et aussi plus âgée que mon frère à sa mort car, j'avis 3 ans 1/2 losqu'il est né et présente dans la maison le jour de sa naissance. Point n'est besoin de te dire que je suis continuellement avec eux dans mes pensées. Oui, l'apaisement se fait mais, on ne peut oublier. Pour toujours dans nos coeurs ! Merci de ce beau partage ! Douce fin de ce jour ! Bises♥
RépondreSupprimerC'est un bel hommage que tu lui rends et finalement cela compense ton absence ce jour-là . On a toujours des regrets .Un père, comme une mère c'est le fondement et la stabilité d'une famille .
RépondreSupprimerBonne journée
Chère Jeanne, très émue par ta page. Gros bisous.
RépondreSupprimerIl est parti trop tôt ton père et il te manque d'autant plus. C'est vrai que l'endométriose est un mot nouveau pour un mal ancien. Est-ce que tu as pu avoir quand même des enfants ? Car on dit qu'avec l'endométriose ce n'est pas possible. Et pourtant... je pense, d'après ce que tu dis au sujet de ton père qui n'a pas pu voir ses petits enfants, que tu as eu quand même des enfants... Rien ne s'efface, c'est vrai, tout reste inscrit dans notre mémoire. Bon après midi.
RépondreSupprimerL'endométriose a de multiples manifestations avec des degrés d'intensité variables, ce qui explique en partie qu'elle soit encore mal diagnostiquée. A mon époque on n'en parlait même pas et les femmes avaient l'habitude de souffrir. Moi, j'étais malade pratiquement à chaque fois quelques heures à partir du début et cela pouvait durer deux jours où j'étais complètement HS. L'infertilité ne concernerait que 30 à 40% des malades et j'ai eu des enfants. Il est vrai que j'ai eu deux tantes (deux des trois soeurs de ma mère) qui bien que mariées n'ont pas eu d'enfant.
RépondreSupprimerBelle fin de journée