petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress (dont celui de Colette et Lilou maintenant)... et j'en oublie ...
Martine à la barre des CROQUEURS DE MOTS pour le défi 314 nous demande :
Dans la cuisine d’un restaurant qui pourrait faire l’objet de l’émission télévisée « Cauchemar en cuisine », faites dialoguer entre eux deux ustensiles de cuisine.
Allons donc plus doucement au matin dans la cuisine de la mère de Maurice Carême
La cuisine
La cuisine est si calmeEn ce matin d’avrilQu’un reste de grésilRend plus dominical.Le printemps, accoudéAux vitres, rit de voirSon reflet dans l’armoireSoigneusement cirée.Les chaises se sont tues.La table se rendortSous le poids des laituesEncor lourdes d’auroreEt à peine entend-on,Horloge familière,L’humble cœur de ma mèreQui bat dans la maison.
Maurice Carême, Mère, 1935
Joli ! Merci Jeanne, bises jill
RépondreSupprimerQuel joli poème en hommage à la cuisine. J'adore les poèmes de Maurice Carême. Merci Jeanne.
RépondreSupprimerBises et bon jeudi. Zaza
Bonjour Jeanne,
RépondreSupprimerC'est un poème magnifique! Finesse et élégance. J'aime bien ce poète!
Merci