petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress (dont celui de Colette et Lilou maintenant)... et j'en oublie ...
Cette quinzaine c'est Dômi qui nous propose :
Ecrivez ou parodiez un texte reprenant un genre littéraire bien spécifique ( parodie - romance érotique, space opera, high fantasy, bit-lit - chick-lit…)
voir les explications ---> Défi 313, c'est votre Amiral qui s'y colle !!! - Les Croqueurs de Môts
Manquant de temps et de courage, je remets en ligne le pastiche du sonnet Épaves (Baudelaire, 1866)/Sur le Tasse en prison d’Eugène Delacroix, 1842 - Wikisource
Pour ce qui est des subtiles différences entre le pastiche et la parodie, je vous laisse le loisir de consulter les dictionnaires. Apparemment l'IA ne semble pas être capable de les capter, il est vrai qu'elle n'est pas, pas encore, apte à capter les nuances liées aux sentiments et aux émotions. Je ne me fais aucune illusion, cela viendra. En même temps que son usage banalisé gommera et lissera nos aptitudes à ressentir des sentiments et des émotions.
Quant au genre littéraire, disons qu'il s'agit de poésie classique, et même du sous style du sonnet.
J'ai modifié le dernier vers qui était bancal avec ses 14 pieds si on prononce à l'ancienne toutes les syllabes.
Pour ce qui est du contenu, j'hésite à évoquer la high fantasy ou la bit-lit, mais il y a des points de suspension, non ? J'ai trouvé, littérature de comptoir
Sur la tasse en boisson
du génie de la part des anges.
Le poivrot au bistrot, débraillé, addictif,
Roulant ses cigarettes, buvant l'apéritif,
Chasse de son regard que l'ennui rend atone
L'araignée au plafond qui rogne ses neurones.
Les rires enivrés dont s'emplit la maison
Vers des propos méchants invitent la déraison.
Le sûr et certain tonne et le fiel ridicule
Hideux et multiforme entre les verres circule.
Ce simplet enfermé dans un mental malsain,
Ces grimaces, ces cris, ces copains dont l'essaim
Tourbillonne, aviné autour de la bouteille,
Ce baveux, que les vapeurs du troquet endort,
Voilà bien ta devise, sot à l'esprit retors
Gobant tant d'inepties sans perdre le sommeil.
©Jeanne Fadosi, vendredi 27 mai 2016, pastiche à partir de
Sur Le Tasse en prison, d'Eugène Delacroix, de Charles Baudelaire
"Et sans alcool, la fête est-elle moins folle ? Dans la presse : Des espions, des métiers et de l'alcool | France Inter revue de presse du jeudi 16 octobre 2025, écouter à partir de ~4min25
Ah la dive bouteille et ses mordus de boisson...... très bien dit Jeanne de même que très bien fait ce pastel sec.... Merci, bises jill
RépondreSupprimerCoucou Jeanne
RépondreSupprimerTu as bien fait de republier ce pastiche qui est très réussi.
Bises et bon début de semaine. Zaza
Merci beaucoup Jeanne pour ce pastiche du poème de Baudelaire qui me touche beaucoup. Bisous
RépondreSupprimerIl est superbe ton pastiche , je ne me souvenais plus de ce poème de Baudelaire il aurait apprécié c'est sur .
RépondreSupprimerBonne semaine
Bises
Jazzy57