En retard sur le calendrier et si je le publie, ma première intention était de faire un pas de côté pour le thème "Chansons" des haïkus en poésie du vendredi relancé par Lenaïg. En marchant sur des œufs, car je serais fort dépitée que l'on considère que j'agrée les chauvins et les guerriers. En ces temps redevenus déraisonnables il faut bien des soldats hélas. Mais je n'ai pas grand chose contre le roi britannique actuel. Simplement, on chantait beaucoup à la maison et à la fin de l'été où l'on préparait la rentrée en famille et les chants de marins accompagnaient le lavage d'une nombreuse vaisselle à la main. Celle-ci, en phase avec le calendrier, faisait partie de notre répertoire.
Je le publie aussi en écho à Les défis du samedi - Au gré de mes balades ... (canalblog.com) qui pour rire mettait la Bretagne en Alsace ...
Combat naval - l’abordage du Kent de Louis de Garneray, 1836 musée de La Roche sur Yon |
Qui a dit que les chansons étaient juste des romances ?
1 – Au trente-et-un du mois d’août (bis)Nous vîm’s venir sous l’ vent à nous (bis)Une frégate d’AngleterreQui fendait la mer-z-et les flots :C’était pour attaquer Bordeaux (Ou : Pour aller à Bordeaux)(Refrain) Buvons un coup, buvons en deux,A la santé des amoureuxA la santé du Roi de France,Et merd’ pour le Roi d’AngleterreQui nous a déclaré la guerre!2 – Le Capitain’ au même instant (bis)Fit appeler son lieutenant, (bis)” Lieutenant, te sens-tu capable :Dis-moi te sens-tu, assez fortPour prendre l’Anglais à son bord ?”3 – Le Lieutenant, fier-z-et hardi (bis)Lui répondit: ” Capitaine oui! (bis)Faite branle-bas à l’équipageJe vais hisser notre pavillonQui restera haut, nous le jurons”4 – Le maître donne un coup d’sifflet (bis)Pour faire monter les deux bordées (bis)Tout est paré pour l’abordageHardis gabiers, fiers matelotsBraves cannoniers, mousses et petiots5 – Vir’ lof pour lof en arrivant (bis)Nous l’attaquâm’s par son avant (bis)A coups de haches d’abordage,De piques, de sabres, de mousquetons,Nous l’avons mis à la raison6 – Que dira-t-on de lui tantôt (bis)A Brest, au Havre et à Bordeaux (bis)De s’être ainsi laisser surprendrePar un corsair’ de six canons,Lui qu’en avait trente et si bons?(Dernier refrain) Buvons un coup, buvons en deux,A la santé des amoureuxA la santé des vins de France,A qui nous devons le succèsd’être vainqueur sur les Anglais!
Anonyme, XIXe siècle, La date et le lieu de création du chant sont incertains et supposé être d'origine bretonne
Il faut dire que dans les années 1960 et 1970 où Le Royaume Uni frappait à la porte du marché commun sans grand succès, son entrée faisait craindre des bâtons dans les roues de sa part et cette organisation était encore jeune et bien fragile ... La suite justifie grandement ces craintes ...
Bonne idée que ce thème de chansons de marins. On pense à Hugues Auffray également ou Alan Stivell ! Bon après midi et bises.
RépondreSupprimeroriginal manière de participer a ce défi. Bises bises
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