Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune de 145 en 2010 à 94 ou 103 ou 134 selon les sources en 2023

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

jeudi 6 novembre 2025

Poésies du jeudi : Faustine en sa cuisine, acrostiche de ma composition

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress  (dont celui de Colette et Lilou maintenant)... et j'en oublie ... 

Puisque la semaine dernière, je vous ai emmenés dans la cuisine de Maurice Carême, je réédite cet acrostiche écrit pour le prénom du mercredi de Jill Bill en pleine épidémie de Covid

Faustine en sa cuisine


Fera-t-elle comme Willibrord

Au prénom à coucher dehors

Une promenade buissonnière

Sans souci pour la récré des écolières* ?

Toutes les mesures de précaution

Il faut dire la font rester à la maison

N'en déplaise à tous les teufeurs :

Envie casanière plutôt que d'Ailleurs.

©Jeanne Fadosi, mardi 15 septembre 2020
pour la Cour de récré de JB, animée par Jill Bill

* Pardon pour les écoliers, c'est pour la rime


Et pour le lien vers la chanson de Jean-Pierre Ferland, Mes années d'école  que je commentais ainsi:

"De mes années lointaines d'écolière studieuse, j'ai appris à aimer l'école avec des enseignants qui savaient aussi qu'on n'apprend pas que dans les livres et les cahiers et qui nous emmenaient en promenades éducatives parmi la nature et en nous apprenant à écouter la sagesse des vieux qui n'avaient appris que dans la proximité de la nature. Je crois que j'ai toujours su intimement que les humains faisaient partie intégrante de toute cette vie, une infime partie."

Et juste pour sourire et évidemment à ne pas prendre au premier degré, pas plus que pour la chanson de JP Ferland
Vaisselle cassée - YouTube de Pierre Perret
 

lundi 3 novembre 2025

Villes post-modernes

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress  (dont celui de Colette et Lilou )... et j'en oublie ... 

Ma participation au défi 314 des CROQUEURS DE MOTS est à l'article précédent ou suivant

Pour la page 250 de  l'Herbier de poésies

Villes post-modernes

Il y avait vu la ville
J'avais deviné
Des Babylone modernes*

les sanglots de leurs chagrins
derrière les fenêtres closes
©Jeanne Fadosi, mercredi 8 octobre 2025
pour la page 250 de l'Herbier de poésies
à découvrir avec les autres brins sur la page 250

Un an déjà ! Je joins bien évidemment mes pensées à celles de Adamante :

"Merci à Marine pour cette photo d'une œuvre de Arnaud Bouchet. 

Une pensée pour Lui."

En illustration sonore, J'aurais pu choisir la ville qui l'a vu naître avec l'inoubliable chanson de Claude Nougaro Toulouse CLAUDE NOUGARO Toulouse . La musique et la voix du chanteur subliment des paroles qui, à elles seules, font un écho-poème inégalable à la peinture du fils de Marine. Voici aussi :

album La vie de rêve, 2019

Déficroq 314 (n°5 2025-26) : battle en cuisine

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress  (dont celui de Colette et Lilou maintenant)... et j'en oublie ...

Ma participation à l'Herbier de poésies est à l'article suivant ou précédent.

Martine à la barre des CROQUEURS DE MOTS pour le défi 314 nous demande :
Dans la cuisine d’un restaurant qui pourrait faire l’objet de l’émission télévisée « Cauchemar en cuisine », faites dialoguer entre eux deux ustensiles de cuisine.
Quelques exemples :
– La balance et la louche
– Le rouleau à pâtisserie et la roulette à pizza
– l’éplucheur et la râpe
– l’éponge et la passoire
– Le tire-bouchon et la Cocotte Minute


– Tiens voilà un nouveau. Ben entre, ne fais pas ton timide
– J'suis pas timide, j'suis réservé ! c'est pas la même chose.
– D'ac alors tu vas servir à quoi ?
– à cuire à la vapeur ma chère, pour de la nourriture saine et qui a conservé ses qualités nutritionnelles !
– Quoi ! Un cuit vapeur ? Mais mon pauvre tu n'auras aucun succès ici, on y vient pour l'excellence de ses Fish and chips et pour ses beignets et ses boulettes de toutes sortes !
– Le chef m'a dit que tu faisais surtout une overdose de frites. Je viens juste alléger ton taf avec mes légumes vapeur de saison. Le chef va aussi mettre à la carte des menus végétariens, il y a de la demande !
– Qui n'auront aucun goût tandis que mes fritures ...
– Ouais, à condition qu'on filtre ton huile et qu'on la change plus souvent. Ca sent le graillon ici !
– Dis-donc un peu de respect pour les anciens, je fais la meilleure frite de la ville !
– Et moi je vais faire les meilleurs légumes agrémentés des sauces les plus savoureuses ou juste avec un filet d'huile d'olive première pression à froid.
– D'accord d'accord, on n'a pas commencé du bon pied. Si on faisait plutôt la liste de nos avantages respectifs ?
– et complémentaires ...
– Bof Chef ! (en chœur), on s'met au travail ? 

Je sais que les vacances d'automne sont terminées, du moins en France. Une idée de sortie avec les enfants le film d'animation Ratatouille (film) — Wikipédia, sorti en 2007 et multirécompensé en 2008 

 Ratatouille - Le Festin

jeudi 30 octobre 2025

Poésies du jeudi : La cuisine, de Maurice Carême

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress  (dont celui de Colette et Lilou maintenant)... et j'en oublie ... 

Martine à la barre des CROQUEURS DE MOTS pour le défi 314 nous demande :
Dans la cuisine d’un restaurant qui pourrait faire l’objet de l’émission télévisée « Cauchemar en cuisine », faites dialoguer entre eux deux ustensiles de cuisine.

Allons donc plus doucement au matin dans la cuisine de la mère de Maurice Carême

 La cuisine

La cuisine est si calme
En ce matin d’avril
Qu’un reste de grésil
Rend plus dominical.

Le printemps, accoudé
Aux vitres, rit de voir
Son reflet dans l’armoire
Soigneusement cirée.

Les chaises se sont tues.
La table se rendort
Sous le poids des laitues
Encor lourdes d’aurore

Et à peine entend-on,
Horloge familière,
L’humble cœur de ma mère
Qui bat dans la maison.

Maurice Carême, Mère, 1935

lundi 27 octobre 2025

Le scarabée bleu

 
petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress  (dont celui de Colette et Lilou maintenant)... et j'en oublie ... 

Pour la page 249 de  l'Herbier de poésies 

Le thuya et les coccinelles - jeannefadosi

Ce tantôt* une coccinelle
m'a fait un clin d'œil.
J'ai soigneusement évité
de la trucider.

Elle m'a évoqué
l'autre été sur un bleuet
un scarabée bleu
scintillant comme un saphir.

Peu avare de phéromones
les ailes figées
Attendait-il des donzelles ?
ou quelque danger ?

Son acide corrosif
m'avait épargnée.
Ce jour la bête à bon dieu
me murmure "je vis"...
... encore un peu ...
©Jeanne Fadosi, dimanche 19 octobre 2025
pour la page 249 de l'Herbier de poésies
à découvrir avec les autres brins sur la page 249
proposition de Adamante pour la page 249 de l'herbier de poésies


Le scarabée bleu, de Philippe Roussel, chanson pour apprendre l'alphabet



dimanche 26 octobre 2025

Oyez les CROQUEURS DE MOTS : Le défi 314 est annoncé chez Martine Martin

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot .... et aussi avec wordpress chez Colette et quelques autres

Ce n'est pas le Vendée Globe, ni la transat des cafés dorés, mais Dômi l'a confirmé en commentaire
Dimdamdom5925 octobre 2025 à 18:06
"... Bisous, Jeanne, et rendez-vous lundi pour un nouveau défi avec Martine Martin à la barre !"
dimdamdom59 25/10/2025 18:17
"[...] Bravo Martine.
Bisous et à lundi pour l'annonce de ton défi !"

Les croqueurs de mots et celles et ceux qui voudraient les rejoindre sont invités à prendre connaissance de la feuille de route du défi 314 chez 
en principe lundi 27 octobre 2025 
et au plaisir de découvrir nos participations le lundi suivant 3 novembre 2025

jeudi 23 octobre 2025

Jeudis en poésie : Il était un petit navire

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress  (dont ceux de Colette et de Lilou)... et j'en oublie ...

Pour ce défi 313, Dômi nous a proposé de faire une parodie. Pour rester en mode navire, selon mon partage de jeudi dernier, je réédite ce vieux pastiche de la chanson "Il était un petit navire" que j'avais trouvée consignée sur une fiche incluse dans le cahier à couverture noire de mon père, un fiche genre bristol jaunie par le temps.

Il était un petit navire

Il était un petit navire
Qui avait longtemps voyagé
Il était je dois vous le dire
Par notre Dame protégé
Car depuis des mois des semaines
Depuis des ans par tous les temps
Sur toutes les mers incertaines
Il avait bravé les antans
Les marins hâlés par la brise
Très vieux marchaient à pas pesants
Les mousses avaient la barbe grise
Le capitaine avait cent ans
Malgré ses vieilles voilures
Ses cordes ses filins trop courts
Qui pendaient le long des mâtures
Le navire avançait toujours
Si bien que par un jour d’orage
Poussé par l’océan fatal
Le navire sans mâts ni cordages
Vint échouer au port natal
Mais au pays qui l’a vu naître
Il ne rencontra que mépris
Nul ne voulut le reconnaître
On l’accueillit avec des cris
On n’eut que rire et que menace
Pour les pauvres marins abattus
Les enfants avec des grimaces
Lancèrent des cailloux pointus
Alors sans vivres ni ressources
Levant l’ancre encore une fois
Le navire reprit sa course
Pour des semaines et des mois
Et dès la naissante aurore
Le soir dans l’horizon confus
On l’aperçut longtemps encore
Puis un jour on ne le vit plus
Le pauvre navire sans voile
Lassé des océans maudits
Voguant au pays des étoiles
Avait gagné le paradis
Retranscrit à Agadir, le 2 octobre 1924 
Anonyme


A tous les naufragés de la méditerranée, de l'atlantique et d'ailleurs ...

mardi 21 octobre 2025

Décembre 2007, octobre 2025

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress  (dont celui de Colette et Lilou maintenant)... et j'en oublie ... 

J'avais envie de rééditer ce poème écrit avant mon premier blog et partagé quelque temps plus tard.



Corolles écarlates

Corolles écarlates sur les berges glacées,
Vous n'avez qu'un instant fait fleurir les pavés.
La charge a été brève tout autant que musclée,
La matraque en action derrière les boucliers,
Sans considération pour les eaux menaçant
De geler le corps sec des campeurs imprudents.

Ils pensaient donc encore, inconsciente candeur
Qu'il suffisait de croire en l'instinct de grandeur
Des complaisants humains obéissant aux ordres !
Des sans logis sous tentes auraient trop fait désordre ;
La nuance est ténue du zélé au servile ;
Entre Seine et parvis, cars et files dociles
De touristes oublieux de la misère du monde
Le temps si éphémère d'un p'tit tour à la ronde.

Voilà les jours d'avant qui faisait plus classieux
La tente d'un bédouin au confort luxueux,
Posée comme un OVNI sur les Champs Elysées
Dans le tumulte froid d'un hiver supplicié,
Pour y faire allégeance au roi des Oasiens,
Et accepter l'aumône de ce grand argentier.
Que j'ai mal à ma France, que j'ai honte à ma France,
Quand nos représentants s'humilient sans décence,
Chaque jour un peu plus, chaque jour plus indignes
Sourds à tous ces symptômes qui sont autant de signes.

Jusqu'où certains pourront avaler leur chapeau ?
Nier le rire sous cape, le pli sous le manteau ?
Idéaux sacrifiés au fronton des mairies
Avec les oripeaux de la démocratie !
Trois mots en onze pieds dans la pierre gravés :
Liberté, égalité, fraternité
Ces mots sont-ils à ce point donc antagonistes ?
Nos puissants sont d'habiles illusionnistes !
Ce cynisme masqué au nom du réalisme,
Voire affiché dans l'habit gris du pragmatisme.
Ils osent, sans vergogne, prétendre à l'éthique,
Lors qu'ils n'essayent que fuir le mendiant étique
Sublime, universel, humble en son corps noueux,
Celant une âme pure sous son aspect rugueux.
©Décembre 2007 - Jeanne Fadosi-
Modifié et complété 19 avril 2008

« Chaque tente est un toit qui manque » - Hiver 2006, les SDF à la Une | France Inter, Affaires sensibles du 25 octobre 2016 sur la mobilisation des enfants de Don quichotte pendant l'hiver 2006