petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress (dont celui de Colette maintenant)... et j'en oublie ...
Cet été que je pressentais bien occupé, ce qui s'est confirmé au moins tout juillet, tout en essayant de revenir sur ces alphabets de l'été, je n'ai pas encore décliné d'alphabet en chansons. Est-ce possible ? Et pourquoi pas un alphabet des jardins et vergers ...
P comme Pêche
et comme poire et prune et pastèque et pomme et pâtisson, comme celui que j'ai acheté samedi 9 août au marché. Cela faisait longtemps que je n'en avais pas acheté. Je me souviens de sa découverte au marché de Yerres, il y a bien longtemps, dans une autre vie où j'ignorais encore les tourments qui m'y attendaient.
Comme pomme de terre et persil et poivron et petits pois.
Ce ne sont pas les fruits et les légumes qui manquent à la lettre p
Sans oublier le potager, jardin qui requiert tant de soin aux jours où on aurait envie de prendre des vacances.
C'était du moins le prétexte avancé par mon père casanier pour rester chez nous. Il a fallu ruser et trouver des personnes de confiance à qui confier l'arrosage et les récoltes qui ne pouvaient attendre. Pour les récoltes, cela ne posait guère de problème. Et pour veiller sur mon oncle et ma tante, il y avait les cousins dans la petite maison derrière chez nous.
Sylvie Vartan Mon père, 1970
Mon vieux (chanson) — Wikipédia Michelle Senlis et Jean Ferrat 1962
Père prodigue, Georges Chelon, 1965
P comme Pleurer
J'ai vu mon père pleurer. Rarement mais quelquefois. Ce n'était pas quelque chose de honteux. Mais cela restait rare. Souvent, il prenait sur lui.
Un jour en privé, il s'était rendu compte qu'il avait été particulièrement injuste envers ma mère.
C'était en privé, mais sans honte. Pour lui, pleurer était une émotion à ne pas contenir, aussi bien pour les filles que pour les garçons, quand le chagrin ou la douleur débordait. Ce qui ne voulait pas dire pleurer comme un bébé. Ce qui n'excusait pas non plus.
Il m'a appris de belles valeurs.
1974, on connaissait bien Anne Sylvestre et depuis quelques années pour ses fabulettes. On la connaissait moins pour ses autres chansons, comme celle-ci. Je crois bien que je suis passée à côté.
Il faut dire que mes larmes étaient intimes et que je pleurais en cachette de mon père quand je le voyais si affaibli par ce cancer qui allait nous le prendre dans les premiers jours de la grande sècheresse et canicule de 1976. Et mon père nous cachait ses larmes de douleur.
Il ne jardinait plus que rarement et brièvement mais nous continuions à réfléchir au monde tel qu'il advenait.
Cette chanson d'Anne Sylvestre n'a hélas non seulement pas pris une ride mais je n'imaginais pas en 1974 que l'humanité en 2025 serait aussi inhumaine. Et que dire de celle de Jacques Brel, une de ses dernières chansons.
Voir un ami pleurer — Wikipédia, album Les Marquises, 1977
Il pleure dans mon cœur
citoyenne du monde
aux clowns triomphants
d'oranges mécaniques
©Jeanne Fadosi, semaine du 2 au 5 avril 2025
C'est vrai que en P, fruit et légume, on en a ! Même de la fleur.... Beau texte sur ton papa, sa fin de vie, hélas.... merci Jeanne, bises jill
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