petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Le grand malheur qui a bousculé la vie de la Capitaine des CROQUEURS DE MOTS a mis les défis en stand by. J'ai pourtant envie de continuer ces partages poétiques. Aujourd'hui, dans le prolongement de mes billets précédents, une réédition.
c'était au début de septembre 2010 et j'avais écrit ce poème pour L'île de Lilie qui pilotait un défi des croqueurs avec cette jolie consigne :
"Ecrire un joli conte sur les signes qui sont la respiration des phrases et du sens"
"Ecrire un joli conte sur les signes qui sont la respiration des phrases et du sens"
En ce temps où l'on venait de porter en terre ma petite nièce sans que j'ai même pu y aller j'écrivais :
Pas vraiment d'inspiration en ce moment, toutes mes pensées tournent en bouclent et reviennent sur le sens et le non sens de ce qui vient de s'achever.
Alors juste cette banalité,
Pas vraiment d'inspiration en ce moment, toutes mes pensées tournent en bouclent et reviennent sur le sens et le non sens de ce qui vient de s'achever.
Alors juste cette banalité,
qui s'ouvre en points d'exclamation,
et se décline en paragraphes
ponctués de points à la ligne.
de points-virgules ;; au fil du temps,
en d'autres points de suspension ...
quand le silence remplace les mots.
Elle accepte d'autres parenthèses,
pourvu que le chemin soit droit.
La ligne tantôt droite ou courbe,
la route plus ou moins fluide,
reste une succession de points,
la durée liant les instants.
Elle s'achève souvent bien tôt,
d'un autre point d'exclamation !
sidéré d'effroi celui-ci,
bien différent des tout premiers,
qui étaient d'avenir, de joie.
Pour certains c'est le point final
d'une froide pierre tombale,
Pour ceux qui sont dans la croyance
d'un paradis et d'un enfer,
ce sont des points de suspension ...
qui s'ouvrent sur un infini.
Sans croyance d'un rien ou d'un tout,
pour tous les autres dont je suis,
dans l'humble hésitation du doute,
une vie entre parenthèse
devient point d'interrogation.
©Jeanne Fadosi, dimanche 5 septembre 2010, modifié mardi 1er novembre 2017
Et un poème, peut-être son dernier, du conteur Henri Gougaud, un poème à déguster et méditer
Une jolie et émouvante parenthèse.
RépondreSupprimerJe fais une pause blog jusqu'à mardi soir, ma fille et mes petites filles arrivent. Bisous
Il est vrai que le final de cette vie éphémère reste un ? qu'en savons-nous, à dévouvrir par nous mêmes un jour.... bon jeudi, jill
RépondreSupprimer