comme maman et comme mère et comme maison, et moment et maintenant
M comme message, moral mortalité, manière ...
M comme mettre, maîtriser ou comme mais et mentir, majorer ou minorer, miracle et méta-données ...
S'il y a bien un mot qui sera durablement le symbole de cette tranche d'Histoire qui ne fait je crois que commencer, pas un mot nouveau, non, un mot qui a traversé les siècles et les modes, c'est le mot masque.
Au début, il en manquait, c'est un fait. ils ont été déclarés inutiles sauf pour les soignants. Mais il en manquait toujours.
Il a fallu longtemps et son usage dans de nombreux pays du monde pour qu'il soit jugé utile mais non nécessaire. Il a fallu en faire en tissu, réinventer le travail bénévole, pour qu'il devienne obligatoire, le temps d'un état sanitaire d'urgence ...
Pour en savoir plus : Le masque de protection à travers l'Histoire (Curiokids)
Coronavirus et avant : une histoire des masques de protection (Science et avenir)
Prière aux masques
Masques! Ô Masques!Masques noirs masques rouges, vous masques blanc-et-noirMasques aux quatre points d’où souffle l’EspritJe vous salue dans le silence!Et pas toi le dernier, Ancêtre à tête de lion.Vous gardez ce lieu forclos à tout rire de femme, à tout sourire qui se faneVous distillez cet air d’éternité où je respire l’air de mes Pères.Masques aux visages sans masque, dépouillés de toute fossette comme de toute rideQui avez composé ce portrait, ce visage mien penché sur l’autel de papier blancA votre image, écoutez-moi!Voici que meurt l’Afrique des empires – c’est l’agonie d’une princesse pitoyableEt aussi l’Europe à qui nous sommes liés par le nombril.Fixez vos yeux immuables sur vos enfants que l’on commandeQui donnent leur vie comme le pauvre son dernier vêtement.Que nous répondions présents à la renaissance du MondeAinsi le levain qui est nécessaire à la farine blanche.Car qui apprendrait le rythme au monde défunt des machines et des canons?Qui pousserait le cri de joie pour réveiller morts et orphelins à l’aurore?Dites, qui rendrait la mémoire de vie à l’homme aux espoirs éventrés?Ils nous disent les hommes du coton du café de l’huileIls nous disent les hommes de la mort.Nous sommes les hommes de la danse, dont les piedsreprennent vigueur en frappant le sol dur.
Léopold Sédar SENGHORRecueil : "Chants d'ombre", éd. du Seuil 1945
Léopold Sédar SENGHOR, 1906 - 2001, poète, écrivain, homme d'Etat français puis sénégalais
Poèmes écrits entre 1940 et 1942 pendant sa détention en camp de prisonniers.
Je n'ai pas bien compris ce poème mais j'ai du mal à me concentrer en ce moment. Belle journée et bisous
RépondreSupprimerIl n'est pas facile à comprendre. Et je suppose que c'était volontaire pour ne pas attirer l'attention des gardiens et des balances du stalag. Je l'ai lu et relu plusieurs fois lentement et je n'ai sans doute pas tout compris. Bises et belle fin de semaine
SupprimerIl va devenir l'accessoire indispensable pour un certain temps , dommage que certains fassent encore l'impasse sur cette protection dans les lieux clos .
RépondreSupprimerMerci pour tes liens .
Bonne journée
Bises
Difficile de le faire porter quand le mauvais exemple vient d'en haut ... Il est vrai que lorsqu'il fait chaud, ce n'est pas très agréable mais c'est respecter les autres que de le porter et de ne pas le jeter n'importe comment et n'importe où belle fin de semaine
SupprimerTrès intéressant, ton billet, Jeanne. J'ai apprécié tes liens au sujet de ce masique de protection à travers l'hitoire.
RépondreSupprimerEn ce moment, nous entrons dans l'histoire et en pousuivons son cours ...
Douce soirée,
Bises♥
Oui, une bien étrange histoire en mode passif du moins pour moi qui n'est plus l'âge de faire mieux. belle fin de semaine Colette
Supprimer... de ce masque de protection ... bien entendu ...
SupprimerLe masque finalement a servi en beaucoup de circonstances .
RépondreSupprimerHeureusement que nous n'avons pas de masques en bec pur nous protéger du virus ...Même si certains modèles font penser aux becs de canard ...
Un poème étrange de e grand poète.
Bonne soirée
Oui, il faut le lire lentement et attentivement dans le contexte de la guerre où il est prisonnier des allemands et où l'Afrique coloniale est divisée entre les camps qui s'affrontent et la résistance
SupprimerJe porte ce masque qui me gêne pour respirer... mon asthme n'aime pas, mais je suis sûre que c'est important tant pour moi que pour les autres.
RépondreSupprimerJ'espère pourtant que nous n'y serons pas contraints toute notre vie.