Pour l'image de la troisème semaine d'août où la contrainte supplémentaire est d'insérer le mot perle.
Destination vacances
- Tiens tu vois "ils" le disent bien. Je te l'avais bien dit, c'est à 7573 kilomètres pas à 3757. Ton père m'avait bien dit que tu étais dyslexique mais à ce point !
- Qu'est-ce que ça change, de toutes façons tu as toujours le dernier mot. Rappelle-toi que moi, je voulais juste aller voir la mer.
- et alors ?
- alors si on continue tout droit, nous serons sur la côte d'opale juste pour le coucher du soleil.
- Ne dis pas de bêtise ma perle, tu voulais aussi voir des cocotiers. Ah enfin, nous longeons les pistes de l'aéroport.
- En attendant, avec cette circulation, nous allons encore être en retard pour l'embarquement. Dis, tu ne veux pas aller tout droit pour une fois ?
- . . . (là il me faudrait emprunter une bulle au capitaine Haddock quand il fulmine)
crrrr (et ici, il me faudrait des onomatopées de bruits de freins et de dérapages contrôlés)
- chéri ! attention au virage ! J'ai dit tout droit, c'est parce que d'habitude tu ne m'écoutes pas !
* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.
Le choix de l'une interdit les autres.
ce soir-là, certains dans leurs voitures ... moi, je rentrais juste à la maison |
Sourire, ah dans le trafic, les bouchons, des gens qui rentrent, qui partent, qui travaillent, qui vont en vacances, le lot de beaucoup sur autoroute... merci Jeanne, bises
RépondreSupprimerMieux vaut y aller en avion, mais la côte d'opale c'est pas mal non plus et on peut y aller en voiture enfin cela dépend d'où on part. J'ai aimé ton texte qui m'a fait sourire. Beau mardi.
RépondreSupprimerJ'aime ce genre d'humour... noir !
RépondreSupprimerQuelle galère, les bouchons. Je m'en suis jusque là préservée pour cet été. Ce n'était pas difficile, nous avons si peu bougé...
Bonne semaine, Jeanne.
Se méfier de ceux qui ont l'habitude de ne pas écouter... ils peuvent nous surprendre. :)
RépondreSupprimerBravo pour ton récit, Jeanne. J'ai beaucoup aimé.
Bises et douce journée.
Zenitude et musique; il n'y a que ça de bon dans ces cas-là!
RépondreSupprimerJe ne bouge pas de l'été, je ne veux pas encombrer plus les autoroutes et routes. Mais j'ai l'avantage de vivre en Méditerranée. Je comprends ceux qui partent en vacances, ceux qui vivent toute l'année dans le Nord ou à Paris, qui veulent profiter du soleil et de la chaleur. Bon après midi.
RépondreSupprimerBonsoir Jeanne,
RépondreSupprimerUn texte vivant, drôle, bien enlevé où la contrainte se fait oublier. Le mot s'insère parfaitement.
J'ai bien aimé. Merci pour le sourire.
Bises estivales
;)
Un bon texte ,la fin est drôle . Ce sont souvent les discussions en auto , des couples , qui ne sont pas toujours calmes ...
RépondreSupprimerBon week end
La dyslexie a bon dos juste pour le plaisir de rouler vers l'océan !!!!
RépondreSupprimerJ'aime ton texte, j'avais vu la photo sur un autre blog, mais je m'en passe très bien en le lisant il fait naître de nombreuses images et de vraies scène de vie.
C'est fort bien raconté Jeanne...
RépondreSupprimerNous attendons plus de calme pour bouger.
Très bonne journée