petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress (dont ceux de Colette et de Lilou)... et j'en oublie ...
Et toujours l'envie de continuer à partager le jeudi un poème choisi.
Et comme Lilou, pour ce premier déficroq de la saison nous a mis sur les pas d'une vieille chaussette, je n'ai trouvé sur les chaussettes que des comptines enfantines. Alors j'ai déchaussé les petits petons.
Elle était déchaussée, elle était décoiffée,Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;Moi qui passais par là, je crus voir une fée,Et je lui dis : Veux-tu t’en venir dans les champs ?Elle me regarda de ce regard suprêmeQui reste à la beauté quand nous en triomphons,Et je lui dis : Veux-tu, c’est le mois où l’on aime,Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ?Elle essuya ses pieds à l’herbe de la rive ;Elle me regarda pour la seconde fois,Et la belle folâtre alors devint pensive.Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois !Comme l’eau caressait doucement le rivage !Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,La belle fille heureuse, effarée et sauvage,Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers.
Montfort-l’Amaury, juin 183..
Victor Hugo, Les Contemplations, Autrefois 1830-1843
Livre premier Aurore XXI
Tu as bien fait Jeanne, merci, bon jeudi, bises jill
RépondreSupprimerTrès beau poème de Victor Hugo que j'aime tant. Bisous
RépondreSupprimerCoucou Jeanne. Il est magnifique ce poème de Victor Hugo, tiré des Contemplations. Merci
RépondreSupprimerBises et bon jeudi
Zaza