petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress (dont celui de Colette et Lilou)... et j'en oublie ...
Pour illustrer en poésie le défi 317 de lilou concernant un colis, j'ai requis "colis" sur mon blog et Blogger n'a rien trouvé. Alors, pensant à Noël, j'ai requis "cadeau"*. Les trois premières propositions sont des écrits que j'ai fait pour différents ateliers. Etrangement, ils parlent tous les trois de près ou de loin d'œufs et ou de naissance. La première, évoquant les œufs et les cloches de Pâques, ne convenait pas à notre calendrier. La deuxième évoque l'automne mais pas que et je la proposerai peut-être jeudi prochain ... ou pas. J'ai choisi la troisième, si raccord avec le sens premier de Noël.
Ce sont de vieilles, vieilles légendes
l’œuf à la genèse du Monde.
Kalevala pour les Finnois
sur les genoux de Ilmatar
Râ dans l’œuf offert en cadeau
tel un écrin de joaillier
dans la lointaine antique Egypte.
Aux premiers siècles de notre ère
le dieu Pangu par le désert
en Chine pour enrichir le Tao
Ciel et terre complémentaires,
Quand en sanskrit était transcrit
les vieilles croyances du Brahmanda
Quand à l'autre bout de la Terre-noyau,
Ce sont de très vieilles légendes,
l’œuf à la genèse d'un Monde.
©Jeanne Fadosi, vendredi 27 avril 2016
pour l'image 13/2016 de Miletune
*mes autres trouvailles sur ma requête :
Pour cette image de maternité, j'avais écrit :
En bonus, petits extraits du roman que je viens de terminer :
Les jours viennent et passent, de Hemley Boum, Gallimard 2019
" Les hommes faits envoient des jeunes gens à la guerre, c'est ainsi partout et de tout temps. Les vieux créent les conditions des conflits, nourrissent les hostilités, prétendent défendre des questions essentielles : le bien conte le mal, quand ils ne font que s'arc-bouter sur les privilèges en convoitant les richesses des autres. Ils ourdissent des stratégies délétères, puis lancent leurs enfants à l'assaut de l'ennemi.
Pour masquer leur avidité meurtrière, ils parlent avec conviction de courage, de patriotisme bien à l'abri dans les quartiers généraux, les bureaux ou sur les plateaux de télévision tandis que le sang des jeunes est versé dans les combats, leur esprit saccagé dans la férocité de batailles qui à jamais polluent leur âme.
Et le cercle sans fin se renouvelle à chaque génération, car aucune guerre ne se gagne. La haine nourrit le désir de vengeance qui se transmet en même temps que les gènes. Le premier sang versé au commencement du monde appela l'hémorragie que nous alimentons avec obstination sur la terre entière."
Hemley Boum, Les jours viennent et passent, éd. Gallimard folio 2019 page 369.
"Nous ne cacherons rien au bébé, nous lui dirons ce que nous sommes. Tous ensemble, nous en ferons quelqu'un de bien, de solide. Tu comprends ? Un enfant a besoin de toute sa communauté pour grandir en confiance, aucun de nous ne sera de trop."
Hemley Boum, Les jours viennent et passent, éd. Gallimard folio 2019 page 395.
"élue meilleure chanson française du XXe siècle, selon le mensuel Notre temps en 1987 et arrivée en 1988 en tête d'un sondage organisé par la SACEM, RTL et Canal+, visant à déterminer le hit-parade des plus belles chansons du siècle" Prendre un enfant — Wikipédia