Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune de 145 en 2010 à 94 ou 103 ou 134 selon les sources en 2023

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

vendredi 11 avril 2025

La nuit n'était pas tout à fait noire ...

J'ai hésité à titrer "La nuit n'est jamais tout à fait noire" ...

aparté, petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
pour  Le nid des mots de abécé, thème de avril 2025 :
Thème à programmer sur votre blog le vendredi 11 avril avant 10H :
"C'est la nuit qu'il est beau de croire en la lumière"
En souhaitant à ABC de voir la lumière de la vie encore bien et longtemps et en lui souhaitant de retrouver une bonne santé.

C'était le 12 mai 2009 et j'ignorais que la nuit s'assombrirait encore ...
Il y a presque ... seize ans, oui, déjà, j'écrivais sur mon blog "La nuit n'est pas tout à fait noire". Je m'étais amusée à éclaircir une photo à priori noire et ratée pour faire apparaître ce que le positif ne révélait pas mais que l'objectif avait malgré tout décelé.
Depuis, la technique des téléphones ayant explosé contrairement à ma stabilité qui me fait bouger de plus en plus en prenant des photos, j'ai abandonné l'appareil photo pour celui du téléphone.

C'était le 12 mai 2009 et j'écrivais, insoucieuse des temps qui se préparaient ...

Tout doucement fermer les yeux, puis les ouvrir et les laisser petit à petit apprivoiser la nuit :

Il était presque minuit ce 3 février de cette année-là, j'avais tenté un cliché de la neige sans flash avec un Panasonic DMC-FX33. J'avais obtenu du noir et par négligence gardé ce fichier sans grand intérêt.

mystere dans la nuitC - reduc

Mais l'objectif de l'appareil et l'encodage des nuances était bien plus précis que mon œil.
Avec le logiciel de retouche Picture! It version9, je m'étais contentée d'utiliser le réglage luminosité (L) contraste (C).

J'ai utilisé cette image et une retouche le 4 mai dernier dans ce billet.

A chaque gain en luminosité, il a fallu rééquilibrer le contraste pour rétablir une certaine netteté :
Toutes les images qui suivent ont été obtenues à partir du premier cliché.

 L+10 C+10L+20 C+20L+30 C+30 L+40 C+40
mystere-dans-la-nuit-luminosite10-contraste10---reduc.jpg
mystere-dans-la-nuit-luminosite20-contraste20---reduc.jpg
mystere-dans-la-nuit-luminosite30-contraste30---reduc.jpg
mystere-dans-la-nuit-luminosite40-contraste40---reduc.jpg
L+50 C+50 L+60 C+60 L+80 C+60 L+80 C+80
mystere-dans-la-nuit-luminosite50-contraste50---reduc.jpg
mystere-dans-la-nuit-luminosite60-contraste60---reduc1.jpg
mystere-dans-la-nuit-luminosite80-contraste60---reduc1.jpg
mystere-dans-la-nuit-luminosite80-contraste80---reduc1.jpg

©Jeanne Fadosi, vendredi 12 mai 2009

L'ombre et la lumière
dans l'immensité du sombre
le Blanc et le Noir

Complexité du monde
©Jeanne Fadosi, Nocturne en sol,
vendredi 18 novembre 2012
pour Ombre et lumière animée par Hauteclaire

Tanka bancal auquel j'ai envie, à la lumière de ce début d'année 2025, de faire cet écho :

L'ombre et la lumière
dans l'opacité des jours
le Clair et le Obscur

Brutalité de ce monde
à l'avenir erratique
©Jeanne Fadosi, mardi 08 avril 2025
pour Le nid des mots de abécé

jeudi 10 avril 2025

Tous humains, tous terriens, de Jeanne Fadosi

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueu-rs-ses que je ne peux commenter ni leur répondre ...

C'était le 18 août 2017, les attentats de Catalogne venaient de se produire, mais j'aurais pu écrire ce poème pour tant d'autres tragédies provoquées ; au lendemain du 7 octobre 2023, tous les jours depuis le 24 février 2022, toutes les nuits sur Gaza, depuis quand dans le quasi-silence ? au Yémen, au Darfour, au Congo, en Ethiopie et Erythrée, en Birmanie, au haut Karabakh et combien d'autres ... toutes les secondes sur les atteintes à la survie de notre Terre vivrière, de l'Amazonie aux Banquises ...

Litanie des petits bouts de sols
la Terre pleure sur les humains

C'est un œil qui pleure
sur l'humanité abstraite
jusqu'à l'inconscience

Et les hommes se déchaînent
et la Terre désespère.
©Jeanne Fadosi, dimanche 18 août 2017
pour ma chronique des jours et hommages

Catalogne, Espagne, Al-andalus, tous humains, tous terriens
"Les larmes sont le sang de l'âme"*

* Zaza m'a appris en commentaire que c'était le premier vers d'une chanson de Kaaris dont elle a mis les paroles. Il s'agit du titre Paradis ou enfer, sorti 14 septembre 2013 en single.
Des paroles aussi complexes que violentes et désespérées, à l'image du monde, une personnalité aussi complexe que contestée et peut-être contestable, relaxée en 2024 d'une plainte pour violences conjugales par une ex-compagne de 2022. Il n'est ni le premier ni le dernier à bénéficier du "paroles contre paroles" et à ce jeu, il est un virtuose dans l'art de la parole, mais j'ai connu aussi des femmes violentes. Poursuivi en 2024 par deux associations pour des paroles du titre Zoo sorti en ... 2013. Kaaris : après des propos homophobes, deux associations portent plainte contre le rappeur | Les Inrocks


mercredi 9 avril 2025

Déficroq 305 (n°15 2024-2025) bis repetita : "pleurer sans en rougir"

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Pour le défi N°305 des Croqueurs, c'est An'Maï qui s'y colle !
Elle vous propose de poursuivre, en vers ou en prose ce vers du poème de Verlaine :
"Il pleure dans mon cœur"
 Bien que ce début paraisse mélancolique, il n'est pas obligatoire que votre texte  le soit. Humour et fantaisie sont permis.
Copie à rendre pour le lundi 7 avril 
Mon autre production dont je vous ai parlée lundi Fadosi continue: Déficroq 305 (n°15 2024-2025) : "Toujours sourire"

Désolée, An'Maï, je n'ai pas su faire dans l'humour et la fantaisie ...

Pour ne pas avoir honte un jour d'en avoir ri


"Il pleure dans mon cœur"
de petite fille vieille
à l'émouvant souvenir
du doux clown pince-sans-rire*
ayant bercé mon enfance.

Il pleure dans mon cœur
citoyenne du monde
aux clowns triomphants
d'oranges mécaniques

car en requérant sur mon blog "pleurer"** j'ai eu droit en tête de liste au moulin à café. Fadosi continue: Défi n° 200 Le moulin à café

La toute petite fille dont je me souviens ne comprenait pas les sanglots de sa jeune belle-sœur pour des tasses à café en porcelaine. 
 
Chez ses parents, le père arrivait enfin  à pleurer après avoir noyé son chagrin un temps dans la boisson. Des larmes discrètes et la lèvre tremblante, en racontant à la toute petite fille la vie éphémère du visage encadré sur le buffet de la salle à manger. ***
Malgré l'injonction faite aux garçons pour qu'il deviennent des hommes.

Chez ses parents, la mère avait tant pleurer que longtemps 
elle dira à sa petite dernière qu'elle n'avait plus de larmes tout en ne manquant pas une occasion de lui évoquer ce grand frère tout petit que la petite ne connaitrait jamais en vrai.

Longtemps, très longtemps après ces noces d'argent de ses parents, elle devinerait peut-être que, déjà, si tôt après les épousailles, la récente mariée craignait la colère et la violence l'accompagnant.

"Il pleure dans mon cœur"

en en relisant les réflexions, plus que jamais d'actualité,

en redécouvrant ce magnifique instrument construit pour faire résonner le Chant de la foret (youtube.com) et en cherchant désespérément le titre de cet air si connu qui se dérobe à ma mémoire 

"Il pleure dans mon cœur"
en relisant la citation qui finissait ce billet :

"Si votre haine pouvait être transformée en électricité, 
cette dernière éclairerait le monde entier."
Nikola Tesla, Ingénieur, Inventeur, Physicien, Scientifique (1856 - 1943)


"Il pleure dans mon cœur"
et c'est triste à mourir
aux larmes de crocodile
 à leurs rires sataniques
 
menant la danse du monde sans nul respect pour le génial ingénieur dont le nom dévoyé s'est métamorphosé en l'une des marques déposées d'un semeur de haine.

Il pleure dans mon cœur
ce serait à mourir de rire
si ce n'était triste à pleurer !

lundi 7 avril 2025

Déficroq 305 (n°15 2024-2025) : "Toujours sourire"*

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Pour le défi N°305 des Croqueurs, c'est An'Maï qui s'y colle !
Elle vous propose de poursuivre, en vers ou en prose ce vers du poème de Verlaine :
"Il pleure dans mon cœur"
 Bien que ce début paraisse mélancolique, il n'est pas obligatoire que votre texte  le soit. Humour et fantaisie sont permis.
Copie à rendre pour le lundi 7 avril 
Et bravo aussi à Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot 
dont je ne peux donc pas commenter les textes que j'ai lu et apprécié.

Il pleure dans mon cœur
au pays des délires*
comme ils rient de tout cœur
en démiurges du pire1

Et pendant cette course
le nez sur leurs machines
scrutant les cours en bourse
les destins se devinent.2

Il sourit dans mon cœur
quand sortis de l'oubli
leur mémoire a l'honneur
d'un édito bien dit.3

Sous la voute étoilée
regardant la Grande Ourse
peut-on imaginer
de l'infini la course ?4
©Jeanne Fadosi, dimanche 6 avril 2025
pour le déficroq 305 proposé par An'Maï 

voie-lactee-vision-artiste.jpg
(voie lactée, cliché trouvé sur Internet)

Petite fantaisie inspirée ce dimanche matin du 6 avril 2025 en écoutant la radio depuis mon réveil et pour éviter d'en pleurer vraiment et pour écrire un petit quelque chose plus léger que ma première inspiration que je mettrai en ligne après-demain mercredi 8.

* clin d'œil à l'opérette "Le pays du sourire" Das Land des Lächelns — Wikipédia

1.- Est-il besoin de préciser au risque de craindre une cyberattaque voire pire ?

2.- Ce monde me rend fou : podcast et émission en replay | France Inter | Radio France pourquoi y a-t-il autant de zombies ? du dimanche 6 avril 2025

3.- Cimetière chinois de Nolette — Wikipédia évoqué à propos du jour du nettoyage des cimetières en Chine et des Chinois de France mais non retrouvé sur France Inter Les origines de fête du Qing Ming à Nolette : un hommage instauré en 2002
Honte à moi qui découvre seulement aujourd'hui l'existence de ces oubliés de l'Histoire !

Jean-Pierre Luminet | France Inter, astrophysicien et poète (entre autres talents),  nous emmène voyager dans la 6e dimension dans un futur lointain


Quand je n'ai pas le cœur à rire :


 

vendredi 4 avril 2025

Pour l'image 47 de An'Maï : poisson d'avril

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

Sur l'image 47 proposée le 2 avril par An' Maï pour ses défis Une image des mots

image générée par IA pour An'Maï

Comme je viens de faire des recherches sur poisson d'avril sur mon premier blog, j'ai une envie folle d'illustrer cette image un peu déjantée par ce que j'avais écrit pour un autre poisson d'avril Défi n°99 : "La cravate" - Fa Do Si, du 1er avril 2013, un peu retravaillé ...

pour une consigne courte et nette, mes neurones n'en avaient fait qu'à leur tête et étaient partis en quenouille jusqu'à ce que je les mette en forme :
"En quelques vers,
vous parerez votre poisson d'avril d'une cravate
et vous lui en expliquerez l'importance."

Dans
son bel
aquarium rond
Le pOisson vOlant
Entend les pas lents
D'un baba au rhum
((((((((!!!!!!!!!!!!!)))))))))
Dans son petit bocal
Le poisson papillon
Ne tourne pas rond
Berné sans moral
Y pas de moral
sans morale
normal
Au fond d'un dressing
Des cravates chutent
Et puis se disputent
Chut !
)))*(((
Monsieur met son nœud
de travers
Madame fait sa grenouille
de bénitière
  Le poisson 
se veut bien             cravate 
pour le                              standing
En avril                               Sur le fil  
 !!!!!                                             !!!!!   
!!                                                   !!  

jeudi 3 avril 2025

Jeudis en poésie : Sardines à l'huile, de Georges Fourest

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux commenter ni leur répondre ...

Pour plus d'explications et de notes sur ce poème, son auteur et le contexte ... mon premier partage :

SARDINES À L’HUILE

Sardines à l’huile fine sans têtes et sans arêtes.
(Réclames des sardiniers passim.)

Dans leur cercueil de fer blanc
plein d’huile au puant relent
marinent décapités
ces petits corps argentés
pareils aux guillotinés
là-bas au champ des navets !
Elles ont vu les mers les
côtes grises de Thulé,
sous les brumes argentées
la Mer du Nord enchantée…
Maintenant dans le fer blanc
et l’huile au puant relent
de toxiques restaurants
les servent à leurs clients !

Mais loin derrière la nue
leur pauvre âmette ingénue
dit sa muette chanson
au Paradis-des-poissons,
une mer fraîche et lunaire
pâle comme un poitrinaire,
la Mer de Sérénité
aux longs reflets argentés
où, durant l’éternité,
sans plus craindre jamais les
cormorans et les filets,
après leur mort nageront
tous les bons petits poissons !…
 
Sans voix, sans mains, sans genoux[1],
sardines priez pour nous !…
Georges Fourest, Petites élégies falotes, La négresse blonde, 1909
 
Georges Fourest 1864 - 1945


image du blog Ma Croix-Rousse (alternative)
un blog de l'Atelier de création libertaire

Et ces sardines-là me réjouissent toujours autant même si ce 1er avril 2025, la grève générale sur le service public de la radio et de la télévision a peu de chance d'être entendue.