petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.
Je m'en excuse auprès de tous les blogueurs que je ne peux joindre dont Josette, An'Maï, Marie-Sylvie, Miss-Yves, sur Blogspot et sur certains blogs wordpress (dont celui de Colette et Lilou maintenant)... et j'en oublie ...
Cette quinzaine c'est Dômi qui nous propose :
Ecrivez ou parodiez un texte reprenant un genre littéraire bien spécifique ( parodie - romance érotique, space opera, high fantasy, bit-lit - chick-lit…)
Pour ce qui est des subtiles différences entre le pastiche et la parodie, je vous laisse le loisir de consulter les dictionnaires. Apparemment l'IA ne semble pas être capable de les capter, il est vrai qu'elle n'est pas, pas encore, apte à capter les nuances liées aux sentiments et aux émotions. Je ne me fais aucune illusion, cela viendra. En même temps que son usage banalisé gommera et lissera nos aptitudes à ressentir des sentiments et des émotions.
Quant au genre littéraire, disons qu'il s'agit de poésie classique, et même du sous style du sonnet.
J'ai modifié le dernier vers qui était bancal avec ses 14 pieds si on prononce à l'ancienne toutes les syllabes.
Pour ce qui est du contenu, j'hésite à évoquer la high fantasy ou la bit-lit, mais il y a des points de suspension, non ? J'ai trouvé, littérature de comptoir
Sur la tasse en boisson
du génie de la part des anges.
Le poivrot au bistrot, débraillé, addictif,
Roulant ses cigarettes, buvant l'apéritif,
Chasse de son regard que l'ennui rend atone
L'araignée au plafond qui rogne ses neurones.
Les rires enivrés dont s'emplit la maison
Vers des propos méchants invitent la déraison.
Le sûr et certain tonne et le fiel ridicule
Hideux et multiforme entre les verres circule.
Ce simplet enfermé dans un mental malsain,
Ces grimaces, ces cris, ces copains dont l'essaim
Tourbillonne, aviné autour de la bouteille,
Ce baveux, que les vapeurs du troquet endort,
Voilà bien ta devise, sot à l'esprit retors
Gobant tant d'inepties sans perdre le sommeil.
©Jeanne Fadosi, vendredi 27 mai 2016, pastiche à partir de
Sur Le Tasse en prison, d'Eugène Delacroix, de Charles Baudelaire
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Siesteur au banquet, pastel sec sur pastel card, 2013-2014 d'après une vieille photo de famille |
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Le Tasse en prison visité par Montaigne, huile sur toile, Fleury François Richard, 1821 |
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Le Tasse à l'hopital des fous huile sur toile, par Eugène Delacroix, 1839 |