L'innocence de l'enfance

aparté, petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger. Vous m'en voyez désolée.

pour  Le nid des mots de abécé, thème de novembre 2024 :

 à publier sur votre blog le vendredi 15 novembre :
"L'horizon, le ciel et la marche"

Image retrouvée en illustration d'un autre jeu d'écriture pour le nid des mots et proposée par abc : Fadosi continue: Le marcheur en girouette

L'enfant voulait toucher du doigt

Le bleu intense de ce velours

Qui caressait à l'horizon

Ses collines aux couleurs dorées.

L'adulte a dit à l'enfant

Que le ciel de proximité

L'entourait de sa transparence.

C'est le grand bleu qui l'attirait.

Mains aux oreilles, œil grand ouvert

L'enfant a marché obstiné

Mais l'horizon se dérobait

A mesure de sa progression.

Quand la fatigue a cueilli

L'enfant blotti au creux d'un arbre,

De son manteau bleu nuit le soir

A dissipé son désespoir.

La question posée à l'adulte

Du pourquoi du comment des choses

Lui disait l'humaine ignorance

Grandissant avec son savoir.

©Jeanne Fadosi, jeudi 07 novembre 2024

pour le nid des mots  de novembre  2024

Marc de Smedt : "Vous prétendez aussi que l'on passe sans cesse de l'élucidation d'une question à une autre et nouvelle question ..."

Edgar Morin : "[...] Le simplificateur ne veut voir que l'élucidation, c'est-à-dire qu'il n'a qu'une idée : tout comprendre. Ou alors il décrète qu'on ne peut rien connaître, qu'on est condamné à demeurer ignorant. Non! La connaissance peut progresser, mais elle le fait parallèlement à notre ignorance. Je dirai donc qu'il ne faut jamais cesser de progresser, mais en sachant que notre ignorance augmente en même temps."

Edgar Morin,  Cheminer vers l'essentiel, avec Marc de Smedt, 

Albin Michel 2024, p63, entretien de l'automne 1977.

pour Le nid des mots de abécé