Chaque jour je n'oublie pas Anne-Sophie et ses compagnes d'infortune de 145 en 2010 à 94 ou 103 ou 134 selon les sources en 2023

(clic sur le lien pour comprendre ... un peu)

lundi 23 juin 2025

Au bord de la falaise

petit rappel, je suis dans l'impossibilité à cause d'un bug de déposer des commentaires sur les blogs de Blogger et sur certains de WordPress. Vous m'en voyez désolée. 


Au bord de la falaise

Nez en l'air, souriceau hésite à piéger ses poursuivants :
la branche entamée semble bien fragile à sa base.
Tiendra-t-elle même sous son tout petit poids ?
Il sent le souffle de ses prédateurs dans son dos.

Face au précipice,
à sa poursuite deux matous
frêle rameau sauveur

L'un a vu le gouffre. Il recule, stoppant l'autre.
Qui murmure dans un discret miaulement
- Ce n'est pas l'heure d'un câlin !
- Non ! juste notre dernière heure.

Et nos deux compères
qui ne sont pas téméraires
reculent prudemment.
©Jeanne Fadosi, mardi 6 juin 2025
pour la page 247 de l'Herbier de poésies
à découvrir avec les autres brins sur la page 247


9 commentaires:

  1. Souriceau pour cette fois a la vie sauve, j'aime... merci, bises jill

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  2. Un souriceau intrépide et malin. Et deux matous froussards. C'est bien imaginé. J'aime beaucoup!
    Bonne journée et semaine Jeanne
    :)

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  3. Les matous sont téméraires mais il ne faut pas trop en demander malgré l'attrait de la souris arrêt sur image... On en voit des choses sur une simple images !

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  4. Un petit conte adorable avec ces matous et souriceau extrait de cette image en grisaille...
    Belle journée

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  5. Très escarpés ta falaise, Jeanne.
    En moins contrasté, je voyais un cheval...🤣
    Bises et bon début de semaine – Zaza

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  6. Souriceau a bien compris : mieux vaut une branche fragile que la griffe d'un chat !

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  7. De quoi avoir peur, mais tout semble s'être arrangé ! l'angoisse s'est diluée à la fin de l'histoire et c'est tant mieux. Bonne semaine, bises.

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  8. Chère Jeanne,

    Quelle histoire palpitante et pleine de suspense !
    J'ai été complètement captivée par ce petit souriceau si malin et à la scène des deux matous face au précipice. Tu as créé une tension incroyable et le dialogue final est juste parfait, plein d'humour et d'ironie. On visualise parfaitement la scène et on retient notre souffle avec les personnages.

    C'est brillant de transformer cette image mystère en un tel récit d'aventure et de survie.
    Bravo pour cette imagination débordante !
    Bien amicalement, Marie Sylvie




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  9. Petit souriceau est sauvé, tant mieux, Jeanne, belle proposition !

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