Pour l'image de la semaine 41/2016 où la contrainte supplémentaire et facultative est d'insérer le mot générateur.
L'adepte
Il n'a rien vu venir, rien senti.
Les mots miel suscitaient ses mots à lui.
Il se sentait écouté. Tu parles !
Les mots se sont mis en mode miroir,
en générateur d'écho.
Le fil des mots était aussi invisible
que celui de l'araignée.
Aussi solide aussi.
Il n'a rien vu venir, rien ressenti,
rien anticipé.
Quand il s'est retrouvé lié,
au mieux, il ne pouvait plus s'échapper,
au pire, il s'et mis à tisser le fil
autour d'un nouveau bleu
en quête d'idéal
qui se retrouvera féal.
* Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c'est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n'est pas gratuit de lire sans voir l'image, ou en l'ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l'image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.
Terrible Jeanne ce genre de relation humaine... bises
RépondreSupprimerun très bon texte qui donne à réfléchir. Bises
RépondreSupprimerHélas !
RépondreSupprimerCela arrive trop souvent.
Ton poème est très beau, Jeanne. Je n'ai pas eu besoin d'aller voir l'image...